LA CASA ALEJADA
Hogar de la reflexión y el arte. Las puertas siempre abiertas ante aportaciones inspiradoras.
Historias de África I
L’histoire d’un pigeon
Il y a trois ans, ma mère a trouvé sur la route un pigeon qui voulait voler, mais ne pouvait pas. Il avait été renversé par une voiture et s'était blessé à l'aile. Au début, elle voulait l'enlever de la route et le mettre près de l'herbe, mais elle a vu deux chats qui faisaient la queue pour une friandise. Elle a alors décidé de ramener le pigeon à la maison pour le soigner et le laisser sortir lorsqu'il serait rétabli. Contrairement à ce que l'on pensait, la situation était grave et peu après l'aile est tombée. Le pigeon ne pourra donc plus jamais voler.
Il fallait ensuite prendre une décision importante : que faire du pigeon ? Sans hésiter, ma famille a décidé de le garder. C'était une décision très irrationnelle à mon avis, car il n'y a pas de condition pour le garder à la maison. De plus, les pigeons vivent jusqu'à 15 ans, et c'était un jeune pigeon. En effet, en prenant cette décision, ils laissaient présager une vie inconfortable pour eux et pour le pigeon pour des années à venir. Durant les mois d'été c'est beaucoup plus facile, car nous avons une maison d'été ce qui permet à un pigeon de rester dehors. Cependant, la maison est située au cœur de la forêt, dans lequel il se trouve d'animaux sauvages qui ne diront pas "non" à un pigeon savoureux. En hiver, la situation devient beaucoup plus compliquée, car mes parents vivent dans un appartement qui se situe dans la ville. Il possède d’un balcon, mais les rudes hivers russes rendent la survie des pigeons difficile.
Peu après l'arrivée du pigeon, mes parents lui ont achetée une grande cage, de la nourriture pour les perroquets domestiques, et quelques jouets. Ils lui ont donné le nom - Petruha et dit que c'est une femelle. Son premier été, elle l'a passé dans la maison d'été, entouré de nombreuses personnes, mais toujours dans sa cage. Un jour, elle a décidé de s'échapper. Elle était dans l'herbe à côté de la maison et subitement elle a disparu. Un jour après elle est revenu, cette fois sans la queue. Elle a vite compris que la vie dehors représente beaucoup de pièges et elle a fait le choix pour le confort en échappant à la liberté. Depuis, elle n'a jamais quitté sa cage.
Cet hiver, j'étais en Russie et j'ai vu le pigeon. La voir toute seule dans sa cage m’a fait un peu mal. La seule interaction qu'elle a pendant la journée est avec mon père qui vient tous les jours pour couvrir la cage la nuit avec des couvertures chaudes. Il a aussi inventé un système pour le réchauffement de la cage avec une plaque électrique - je ne connais pas les détails, mais apparemment ça marche bien. Chaque jour le pigeon reste dans sa cage. Elle joue parfois avec ses jouets, mais la plupart du temps elle reste calme et observe autour d’elle. Elle voit au travers de la fenêtre d'autres pigeons voler. Sincèrement, je n'ai aucune idée de ce qu'elle pense ou ressent vraiment, mais j’ai eu un peu de la peine pour elle et de la situation dans laquelle elle se retrouvé. Quand je pouvais, j’ai passée pour lui parler, mais elle n'a pas semblé apprécier beaucoup ma compagnie.
Je voulais partager cette histoire du pigeon car elle a suscité quelques réflexions dans ma tête. Cela m'a fait réfléchir à ce que on met plus en valeur: la liberté ou la sécurité ? Ma réponse est que ça dépend bien sûr de notre caractère, nos valeurs, le contexte, etc… mais aussi de la phase de notre vie. Je crois que plus on grandit, plus la sécurité devient en jeu. Lorsque on commence de s’attacher aux choses matérielles, ou aux autres personnes, on commence d’avoir peur à les perdre. A mon avis, c’est cette peur qui nous dirige dans notre choix de privilégier la sécurité. Personnellement, j’ai toujours pensé que tous les choses ont leur fin, et que ce n’est pas grave si les choses se terminent - c’est en effet la séquence logique de la vie. Parce que si une chose se termine, elle donne une place à une autre chose. Par contre, je me rends compte que le plus je grandis, le plus c’est compliqué pour moi d’accepter que les choses ont leur fin. Si nous y réfléchissons d'une autre manière, nous recherchons volontairement cette sécurité lorsque nous vieillissons en fondant une famille, en achetant une maison et d'autres choses matérielles. Peut-être que nos expériences de la vie (parfois pas très agréables) nous fragilisent et que nous recherchons donc la sécurité ? ou peut-être que la peur de l'incertitude accéléré notre volonté pour la sécurité?
Bref... revenons au sujet du pigeon. La deuxième chose au quelle j’ai pensé c’est la décision de mes parents de garder d’un pigeon. C’était la décision très irrationnelle à mon avis, car maintenant ils doivent se dépêcher pour rentrer à la maison le soir et couvrir le pigeon avec des couvertures pour la protéger des nuits glaciales. Ils voient le pigeon dans sa cage tous les jours et d’une certaine manière ils « partagent » sa souffrance. Objectivement ils n’ont pas de conditions pour garder la pigeon. Je me demandais sur comment j’aurais fait à leur place et quelle décision j'aurais pris ce jour-là : si je garderais le pigeon sur l'herbe et le laisserai subir son destin – lui faire manger par des chats ou si j’interviendrai et l'emmènerais avec moi ? Instinctivement, je dirais que je ferais la même chose que ma mère, car je pense que si nous avons de la possibilité d'impacter la vie d’autres qui ont besoin (il peut s'agir d'un simple conseil ou d'un mot de soutien), nous ne pouvons pas rater de la chance a le faire. Au fond de moi je pense que c'est un peu fou d'avoir un pigeon sur son balcon… Je pense que faire des choses irrationnelles, qui sont d'abord motivées par les émotions, plutôt que par le sens logique c’est l'une des caractéristiques du caractère russe qui sûrement rend la vie difficile parfois, mais que j'aime tant.
Sobre la desnudez
¿Título?
En clase nos pidieron escribir en dos horas un relato de dos páginas sobre un viaje en. Esto salió:
Descansábamos
bajo la sombra de un álamo próximo al agrietado arcén. Bañados en sudor y angustia,
nuestras esperanzas se fragmentaban con cada vehículo que nos rechazaba. Nico
me observaba, agotado. Sus pupilas reflejaban el cansancio que había poseído
cada uno de sus huesos, tendones y músculos. Nuestros pulgares, a los que
creíamos capaces de detener hasta el más pesado de los camiones, llevaban horas
sin conseguir la atención de ni los más ligeros coches. Fue en el instante en
el que apuré las últimas gotas de mi botella de agua que una rojiza pickup
frenó ante nosotros. Sin pensarlo, Nico y yo nos echamos las mochilas a las
espaldas y corrimos apresurados hacia nuestro mesías de cuatro ruedas y
tracción delantera. La conducía un hombre flaco y moreno, de rostro tosco y una
serpenteante rasta que le reptaba por la nuca. Se hacía llamar Quino.
Hablamos
de la vida, de cine y de música, en especial de música. Era un fanático de Bob
Marley y UB40. Nos ofreció marihuana, pero la rechazamos. Nuestros pulmones
estaban ya demasiados enturbiados por el fino polvo del asfalto. Le relatamos
que veníamos desde Sevilla a dedo y que pretendíamos cruzar la frontera
francesa a pie.
—¡Estáis
locos, sois unos putos locos! —exclamaba mientras separaba las manos del
volante para liarse un porro.
Nos
dejó en Vielha, un diminuto pueblo del Valle de Arán. Caminamos hasta las
afueras y erguimos el dedo pulgar intentando ignorar el gélido aire que rozaba
cortante nuestra piel. A los pocos minutos, un Citroën grisáceo, abollado y con
los faros destrozados nos recogió. Parecía la mismísima barca de Caronte,
dispuesta a trasladarnos desde nuestro plano terrenal hacia el lúgubre limbo. Carmen,
la Caronte en cuestión, era una abogada recién graduada que manifestaba sin
escrúpulos un aborrecimiento rotundo hacia la Constitución.
—La
ilegalidad es relativa —reflexionaba en voz alta.
Conversaba
sola. Nosotros asentíamos, agotados. Sus monólogos sobre el derecho romano, la
transición española y la podredumbre del poder judicial nos perforaba el
cerebro como finas agujas de cristal que impedían a nuestras neuronas descansar.
Al abandonar el Citroën, Carmen nos obsequiaría con un secreto por el que la
media hora de disertación sobre la simbología de los leones del Congreso de los
Diputados había valido la pena. A un kilómetro se encontraba un sendero, sin
vigilancia y usado como ruta ciclista, que llevaba directo al país de la
guillotina y el croque-monsieur.
Aquellas
frases, junto a dos bocadillos fríos de tortilla de patatas y un zumo de
naranja caducado, nos revitalizaron por completo. Aunque no fue fácil atravesar
la arenosa vereda, finalmente conseguimos cruzar a Francia. Una chica joven nos
recogió a un par de kilómetros de la frontera y nos transportó en su humilde
Mini hasta un pueblo, del que no recuerdo el nombre, pero tengo grabado el
enorme campanario gótico que se levantaba en la plaza.
Una
vez allí, iniciamos la búsqueda de alojamiento. La luna asomaba y empapaba con
su luz las solitarias calles. No había nadie, ni un alma francesa que
disfrutara de aquella tibia noche. Todo estaba cerrado. Comercios,
restaurantes, todo. Nico despotricaba al aire y yo maldecía para mis adentros. En
uno de nuestros alardes pesimistas, nos percatamos de la situación. Era, nada
más y nada menos, que 14 de julio. Paseamos y nos sentamos en un banco situado
bajo la copa de un frondoso árbol. Orinamos en su tronco, como perros callejeros
marcando territorio, y asumimos que aquel chaise longue metálico sería
nuestro colchón durante las próximas siete horas. Volvimos a sentarnos, alzamos
la vista y vislumbramos a lo lejos un estridente rótulo que rezaba: CAMPING À 2
KM. Dos kilómetros nos separaban de un placentero descanso. Nos decidimos a recorrerlos
como soldados que arriesgan sus vidas atravesando el campo de batalla. Éramos
muertos en vida, caminando por un arcén de mala muerte y deslumbrados por los
faros de los vehículos.
Hemos
llegado al ansiado camping. La dueña, muy amable, al comprobar que no podíamos
pagar ni la estancia más barata, nos ha ofrecido comida y alojamiento a cambio
de trabajar mañana cinco horas. Hemos cenado un colorido revuelto de verduras
junto a una deliciosa tabla de quesos. Ahora descansamos en el desnudo colchón
de una antigua caravana en el que reinan humedades y grietas. Las arañas del
techo nos observan tímidas, esperando a que nos durmamos. Mañana será otro día,
otro día más en la carretera.
Soltando sentimientos desconocidos
Es extraño, muy extraño. Los sentimientos que han aparecido estos últimos días son nuevos para mí, y por tanto, intrigantes. El viernes fue mi graduación. Sinceramente no tenía ninguna expectativa, pues conocía mi facultad y su gente, el ambiente ingenieril que tanto detesto.
Sin embargo, al llegar allí comencé a ver cómo mis antiguos compañeros se acordaban de mí, la alegría mutua que nos daba el volver a vernos después de tanto tiempo- casi un año y medio con la gran mayoría-; la rara confianza que existía con esta gente, que nunca han llegado a ser realmente mis colegas, pero con la que tanto tiempo he compartido. Y es que ciertamente tenía muchas ganas de ver esa gran cantidad de gente que conozco, muy diversa y de muchos grupos diferentes, saber qué ha sido de sus vidas, cómo han evolucionado, en qué dirección... Y el ver que era recíproco fue maravilloso para mí. Especialmente para el grupillo de tercero de carrera, bastante loco debido al Covid y a sus consecuencias: coincidimos solo en tercero, pero éramos la resistencia a las clases online , y por tanto los únicos que íbamos siempre a clase.
Me di cuenta ese día, el viernes, de que aunque haya tanto que nos separe (moralmente, políticamente, intereses, hobbies, etc) podíamos a llegar , y de hecho así era, a llevarnos muy bien. Hablamos sin tapujos y con la confianza sobre nuestras vidas, pues si hay voluntad, es posible.
Ahora la impresión es una mezcla de varios sentimientos. Tristeza, ocasionada seguramente de pensar que podría haber ocurrido antes para haber disfrutado antes. Nostalgia, pues racionalmente pienso que seguramente no vuelva a ver esta gente nunca más: cada uno está en un lugar, y no tenemos la suficiente confianza como para ir a visitar; ya no volveremos a vivir en la misma ciudad. Emoción, procedente de la sorpresa que me llevé al escuchar que se habían acordado mucho de mi durante este último año. Frescor, de pasarlo tan bien con gente con la que no estás acostumbrado.
Ahora miro tristemente (aunque también con esperanza debo decir) mi correo por si resulta que a alguno de ellos y ellas le ha dado por escribirme, al menos para decirme adiós y sugerir que nos veamos alguna otra vez en la vida. Pero estoy muy acostumbrado a ya, y sé que estas ilusiones mías nunca se cumplen, así que intento llevarlo más tranquilamente. Es difícil, he de decir. Conozco mi proceso y sé que estaré un tiempo mirando demasiado la bandeja de entrada de mi correo, pero que con el paso del tiempo (variable aun que espero que sea corto) se me irá quitando de la mente, hasta olvidarlo, quizá para siempre.
Los últimos pensamientos de la madrugada del jueves
Es la una y treinta y nueve de la madrugada y yo debería estar dormida. Pero he salido con la gente del máster a cenar y a ver una película en el centro; y he perdido, por cuarta vez en mi aún corta vida, la puta tarjeta del autobús. Y ahora estoy enfadada conmigo misma porque justamente ayer la recargué, y ahora no sé si voy a tener que pagar otra vez, y me da pereza el papeleo en el caso de tener que volver a solicitarla, y no sé si la tendré a tiempo para volver a clase... y joder, qué torpe y estúpida me siento cuando pierdo cosas. Tengo ansiedad. Supongo que es por eso por lo que, en vez de estar dormida o al menos preparándome para ello, me encuentro frente al portátil a estas horas de la noche, comiendo chocolate blanco que compré ayer en el súper y del cual sé que en algún momento me arrepentiré, mordiéndome las uñas y escribiendo esta verborrea sin apenas calidad. Me estaba intentando dejar las uñas largas. Lo sigo intentando, de hecho. Apenas me las muerdo ya, pero hoy ha caído la del pulgar izquierdo. Me la he mordido tanto que ahora me duele el dedo. Tengo que comprarme quitaesmaltes. O mejor me espero a llegar a casa este sábado y pillar el que tengo allí. Debería ahorrar al máximo estos días. Este mes se me ha ido un poco la mano con tanto bureo. Uf. Qué ruina. Vivir es muy caro. Morirse también. Hay gente que paga un seguro de vida, pero realmente debería llamarse seguro de muerte. La vida ya la tengo, no sé. Mi abuela lo pagaba. Mi abuelo lo sigue pagando. Desde que ella murió hace dos meses y pico, mis padres también lo pagan para nosotres cuatro. Qué creepy. No me gusta hablar de la muerte. Bueno, mentira. En realidad sí.Tratarla es un arma de doble filo porque a veces me da ansiedad pensar en ella, pero tengo que admitir que es uno de mis temas favoritos. Se pueden escribir cosas muy buenas sobre la muerte. Tema universal. Lo di en el instituto. Yo hice un poemario sobre la muerte como trabajo final para la asignatura de escritura creativa de la carrera. Me gustó mucho el resultado. Pero no quiero seguir hablando de la muerte en este texto. Este texto me recuerda a la escritura automática que dimos en otra asignatura de la carrera sobre los movimientos artísticos contemporáneos. Es lo que estoy haciendo, al fin y al cabo. Creo que me gusta. Siempre me enredo mucho con las formas, intentando conseguir el mejor texto posible, intentando alcanzar la perfección, esa que nunca se alcanza porque nunca es suficiente, esa que no existe. Y termino con un texto más en el cajón de los borradores, un texto más con la etiqueta de PENDIENTE DE TERMINAR. En mayúsculas, para que cuando entre me grite que está inacabado. Tengo muchos textos así. Tengo ganas de enseñárselos a Huakeen. Huakeen es mi mejor amigo (Joaquín para el resto del mundo, pero Huakeen para mí). Fue quien me sugirió que entrase a escribir en este blog. Ahora hemos cogido la costumbre de sustituir los audios por las llamadas. Me gusta porque así lo noto menos lejos. Cada varios días nos dedicamos de forma simultánea entre treinta y siete y cuarenta y tres minutos para contarnos qué tal nos va en el máster, si estamos haciendo amigues o qué planes tenemos esa semana, entre otras cosas. Yo aprovecho para decirle que venga a Málaga a verme. Soy muy pesada, lo sé, pero quizás algún día cuele. Me gusta vivir aquí. Echo de menos abrazar a mi madre, estar a ocho pasos y medio de la casa de Rocío, tener lavavajillas o secadora o aire acondicionado o una cama grande y sentirme tan a salvo como me siento en el pueblo. Pero no me puedo quejar. Estoy bien aquí. Cada vez mejor. Me gusta alguien de clase. Pero esa es otra historia. Mmm. Ya no tengo ansiedad. Escribir siempre me ayuda. (Comer chocolate, en parte, también.) Me duele el dedo, pero no pasa nada. La uña volverá a crecer. La tarjeta, si no la encuentro, podré reemplazarla por otra. El sol seguirá apareciendo. Todo va a salir bien. Qué sueño. Se me cierran los ojos.
¿Si quieres, puedes?
Yo digo: Si!
Cuando uno quiere algo específico, tiene un objetivo y lo marca, consigue realizarlo. Esa es mi hipótesis. ¿Por qué? Pues porque al perseguir algo, peleamos, utilizamos todo lo que está en nuestras manos para conseguirlo. Eso sí, debemos desearlo realmente, puesto que si no es así no nos esforzaremos lo suficiente como para obtener lo merecido.
Y sí, conseguir objetivos no es algo lineal; cuanto más quieres, no suele ocurrir que lo consigas antes, o más fácilmente. Esa es además parte de la belleza, la incertidumbre (a la que por cierto cada vez estamos menos acostumbrados) y la "magia" o suerte con la que finalmente conseguimos nuestros objetivos. La denominamos así debido a que en una situación dada pensamos racionalmente las posibles formas de llegar a nuestro destino, obviando completamente la infinidad de otras opciones que nuestra mente no es capaz de imaginar, pero que también son posibles.
Así pues, recomiendo encarecidamente dejar de pensar tanto racionalmente, y más bien "dejarse llevar" en la búsqueda de soluciones. Es el clásico de "sé que lo voy a conseguir, aunque no sé cómo, ni cuándo". Los que conozcan el maravilloso mundo del autostop sabrán que es básicamente eso (aunque no solo).
Me gustaría remarcar también el importantísimo papel que tiene la paciencia. Vivimos en un mundo muy rápido, en el que para conseguir ciertas cosas (materiales) bastan unos cuantos "clicks". Es en este contexto donde hemos ido deshaciéndonos de la paciencia, conectando además la rapidez con lo objetivamente mejor. De nuevo me pregunto, ¿Por qué?
En mi opinión, son la idealización y el consecuente gobierno de la ciencia las causas de muchos de los problemas de "deshumanización" que tiene esta sociedad. Los parámetros (algunos además, ni siquiera todos) medibles son lo único importante a la hora de tomar una decisión. Si puedo comprar un mapa desde la silla de mi casa, que además me llegará mañana a mi puerta, ¿para qué ir de librería en librería buscándolo? Si puedo llegar en 1 hora a Barcelona en avión, ¿por qué elegir el bus cuando tarda 10? Si puedo buscar ahora mismo en google la definición de "heliotropo", ¿para qué debatir con mis colegas lo que podría significar?
Hay toda una parte mental, psicológica y social que despreciamos, y que es mucho más importante que el tiempo. Primero primerísimo, el contacto humano. Hablar con desconocidos, preguntar, debatir, reflexionar... es algo que estamos perdiendo. Además, siempre aprenderás más: buscando un mapa de África por Sevilla me he dado cuenta de que es extremadamente difícil conseguir uno, reflexiono sobre el motivo (¿será porque no le echamos ni puñetero caso a África, o que no nos interesa, y por lo tanto no se vende?), involucro a más colegas para que me ayuden en mi objetivo, creándoles el objetivo a ellos también. También se siente el valor del esfuerzo, una vez conseguido el objetivo: el sentimiento de recompensa es mayor, y fomenta la creación del recuerdo de la experiencia, que podrá ser mejor o peor, pero al menos existirá, a diferencia de la obtención sin esfuerzo.
Manteniendo todo esto en mente, volvemos a la paciencia. La paciencia es parte fundamental a la hora de conseguir objetivos, ya que siempre vamos a necesitar esperar, continuando con la misión en mente. La falta de paciencia se traduce en la frustración, en la desesperanza, lo que lleva a formar un sentimiento un tanto tóxico hacia el objetivo; o bien en el de desinterés, en darse por vencido. Después de mucho pensar yo he llegado a la conclusión de que si llegas a este caso, es que no querías ese algo realmente; o se encontraba en tus objetivos, pero bien detrás de otros. La clásica frase "no he tenido tiempo", o el "no he podido" solo quieren decir que no tenías demasiado interés en aquella empresa, puesto que si hubieras querido, hubieras podido. Y es útil tener esto en mente.
Una vez explicada mi teoría me dispongo a escribir cómo debe ser tomada.
Hasta hace relativamente poco tiempo yo, Nico, era un opositor acérrimo del siquierespuedes. Decía que se trataba de una cuestión de clase, que puede el que se lo puede permitir. Que si una persona común quiere tener una mansión, ir a la Luna o alguna locura por el estilo, no podía hacerlo.
El gran error que no estaba viendo estaba en el problema con el problema con el concepto actual de "querer". Ligado al consumismo que invade la sociedad, todos somos manipulados a la hora de querer, de consumir, creándonos falsas necesidades.
-Quiero comprarme este pantalón (con lo que además deja intuir esta expresión: el objetivo es comprar, pues es este acto el que produce placer), ¡y además está de oferta!
-Tengo que comprarme ya el nuevo Iphone, mi móvil tarda más de lo normal en responderme.
-¿Que qué quiero? ¡Ser rico!
Así pues, lo verdaderamente complicado e importante consiste en buscar y encontrar cada uno nuestros objetivos. Porque los verdaderos anhelos de las personas son humildes, son pequeños, o grandes, a largo o a corto plazo, pero son siempre viables, si ellos mismos creen en ellos. Quiero ser mejor escalador, quiero poner un telefonillo manual en casa, quiero viajar a otro continente, quiero hacer una tortilla de patatas, quiero escribir con más frecuencia, quiero estudiar en otra ciudad, quiero encontrar nuevos colegas, quiero...a esa persona.
Acabamos de aterrizar, casi sin querer en el tema del amor, en el cual hay mucho disenso, al menos en mi círculo. Es difícil, pero según Liv Strömquist en su libro "No siento nada" (si a alguien le interesa lo tengo para prestárselo a quién quiera), el amor enamora. Si tú estás enamorad@ de otra persona, expresarlo, cuidarla de manera continua produce que la otra persona se vaya ablandando en cierto modo, hasta enamorarse. Con esto no quiero decir que haya que ser un@ pesad@ de cojones; existen formas mucho más sutiles y respetuosas de hacerlo. Yo no estoy muy seguro aún, pues no es muy usual verlo y la experiencia que tengo no es suficiente como para declararme ardientemente a favor o en contra, pero creo que sí, se puede.
La única excepción a todo este plan que tengo formado es la salud. En este caso, tener la pierna rota te inhabilita el justo y posiblemente realísimo deseo de correr con las dos piernas. Es un ejemplo burdo, pero funciona de manera similar en cualquier caso relacionado. La salud, pues, no se rige bajo las leyes de la voluntad humana. De hecho, se podría acotar aún más diciendo que la naturaleza tampoco se ve afectada por ellas. Quizá si en pequeña escala, pero decididamente no en gran escala. E incluso en los humanos no siempre son válidas. El ensayo está centrado en nuestra vida occidental privilegiada, y eso debe ser tenido muy en cuenta.
¿Y tú, qué quieres?
Nico
¿Sabes qué pasó ayer con mis zapatos?
Desperté
tirado con un terrible dolor de cabeza que punzaba cruel cada hueso de mi
cráneo. Más profundo, en el interior de la masa carente de cordura que es mi
cerebro, un vacío había desalojado los recuerdos de la noche anterior. Los
episodios de amnesia venían siendo recurrentes durante las últimas semanas. Mis
memorias eran condenadas al ostracismo en un árido yermo donde se devoraban
unas a otras, no dejando más que vagos resquicios incapaces de evocar imágenes
coherentes. Cada noche una fría navaja segaba de mí todo lo sucedido en las
horas del día haciendo del descanso un placer prohibido. A veces trataba de no
dormir con tal de conservar, aunque fuera, la frágil reminiscencia de un
rostro, una charla o un cigarrillo.
El
eco del amanecer teñía de naranja las fachadas de los edificios y el empedrado
de las calles, bañadas por la cera derramada de los cirios que centenares de
nazarenos dejaban desprender esa, célebre para algunos, apocalíptica para
otros, semana. Me restregué los párpados e intercambié miradas con un niño
rechoncho que paseaba aferrado a la mano de su madre. Ella le instaba a
acelerar de paso, como si cada segundo de contacto visual fuese un peligroso
veneno capaz de transformar a su brillante retoño en un nuevo integrante del
lumpen sevillano. Al posar los pies sobre el estricto patrón de baldosas de
arcilla que perimetraba la plaza un tenue calor acarició mis talones,
extendiéndose como un calambre hasta las uñas. A la desnudez de mi memoria se
le sumaba la de mis descarnados pies. Examiné cada rincón con la esperanza de
encontrar aquel par de botines desaliñados que encarnaban, junto a la cicatriz
que repta por mi ceja izquierda, la herencia de mi hermano mayor.
Inspeccioné
bancos y arbustos, hurgué como un gato callejero entre los contenedores de
basura e incluso pregunté a una vecina que, desconfiada, contestaba con
frígidos monosílabos tratando de dar el más pronto final a nuestra
conversación. Frustrado, volví al piso arrastrando el fracaso de la búsqueda.
La
puerta abierta dejaba escapar al descansillo un olor mezcla de miseria y
apatía. Sara fumaba un chino recostada en el sofá, enrojeciendo sus ojos de un
carmín que iluminaba su mirada y entristecía sus párpados. Ensanchaba las
costillas con cada calada. La tirantez de su pálida piel en tensión con los
huesos esbozaba abstractos claroscuros por todo su lánguido cuerpo, que
revestía al salón de una melancólica presencia.
—¿A
estas horas? — le recriminé.
—A
estas horas —respondió, apoyando los pies sobre la mesita.
—¿Sabes
qué pasó ayer con mis zapatos?
Entornó
los ojos y se encogió de hombros evidenciando una cortante indiferencia por mí
y mi pregunta. Me senté junto a ella y encendí un cigarrillo. El humo navegaba
libre por mi cuerpo ocupando fugazmente cada cavidad de mi pecho, como balas en
el tambor de un revólver segundos antes de ser disparadas. Nuestras siluetas se
reflejaban en la pantalla del televisor similares a la de los esbeltos
presentadores de telediarios, cuidadosamente trajeados y maquillados, prestos
en el arte de la información. Hombres y mujeres instruidos en noticiar tragedias
ajenas sentados frente a un moderno escritorio mientras dictan, serenos a
cámara, términos como guerra, desempleo u homicidio.
En
el techo afloraban las grietas. Ramificadas como nervios, serpenteaban por los
muros invadiendo la intimidad del resto de estancias. La mugre había hecho del
suelo su fortaleza. Caminar era imposible sin tropezar con sobras de comidas,
botellines o requemados fragmentos de papel de aluminio. Las colillas del
cenicero se ahogaban en su propia ceniza suplicando auxilio a las motas de
polvo que flotaban apretadas de un extremo a otro del salón. La higiene del
lugar era exclusiva responsabilidad mía, obligación contra la que no podía
alzarme ya que Sara llevaba durante casi dos meses siendo el único sustento
económico del apartamento. Trabajaba en una siniestra tienda de disfraces,
acechada de lunes a sábado por máscaras de envilecidas expresiones. La más
perversa de todas colgaba sobre la entrada al establecimiento. Imitaba a las
antiguas civilizaciones africanas, con su atormentada mirada y macabra sonrisa,
similar a la que Sara dibujaba en su rostro para disimular el colocón frente a
los clientes. Habituaba a llegar con retraso y dormitar en el almacén entre
accesorios de plástico y malogrados trajes que vendía por el triple de su
valor. Su jefe era otro adicto al caballo que le permitía todo tipo de
infracciones laborales a cambio de unos gramos semanales.
Presos
de la comodidad de nuestro sofá, Sara y yo nos hemos quedado dormidos. Son las
once de la noche y la insípida tapicería cuenta con una nueva quemadura de
cigarrillo. No recuerdo nada. Me levanto y el gélido suelo posee mis pies. Observo
al amasijo de delicados huesos que tengo como compañera de piso.
—¿Sabes
qué pasó ayer con mis zapatos?
Textos de Grenoble: 1
Hoy es un día especial. He ido a esquiar con la universidad, y en mi grupo de snowboard había una chica que me ha recordado muchísimo a ti. Y realmente no tengo muy claro qué es lo que me ha hecho trazar la línea entre esa chica, Charline, y tu. Físicamente se parecía (creo, aunque no he visto mucho de ella por la ropa de ski), y lo poco que he hablado también me ha recordado a ti, pero no se con certeza si todas similitudes se las ha inventado, o las ha buscado mi cerebro, o si realmente existen.
En cualquier caso, he reflexionado bastante sobre ello, y el motivo es que cada vez que pienso en ti m enamoro. Se muy poco, pero mis sentimientos son bastante claros con la parte racional de mi cerebro. Mi corazón me dice que te quiero, que me encantaría tenerte cerca, saber de ti, estar en tu vida y hacer miles de cosas juntos. Es por eso que es bastante complicado para mi el recordarte aquí, en otro país, lejos, muy lejos, donde además la comunicación entre nosotros es casi nula. Pero sin embargo, no dejo de pensar en ti, de recordarte, de ver mi correo por si milagrosamente se te ha ocurrido escribirme. Y se que no está bien, y se que no debería, pero sinceramente es algo que me viene sin yo buscarlo, de manera totalmente natural a mi.
Es además complicado, pues poco se de qué quieres tú de nuestra relación, de qué piensas o sientes hacia mí, de como te gustaría que funcionara, pero pienso que no estás muy interesada en esta empresa, de ninguna de las maneras; que estás cómoda de esta forma, en la cual si, es cierto que hay confianza y sinceridad, pero de una manera tan alejada y atemporal que creo que me hace un poco de daño. Daño porque se que no quieres una relación mas cercana, e intento cambiar mi perspectiva sobre ti, pero pasan meses y meses sin que me respondas, y sigo con los mismos sentimientos. Desde luego creo que tengo claro que no sería bueno para ti, ni para nosotras que te dijera esto, que lo supieras; pero por el otro lado, ¿no funcionan las relaciones en base a la mayor sinceridad? ¿no es necesaria para que vaya bien todo? Siempre he estado a favor de esto, y continúo estándolo, pero no lo hago; soy un hipócrita. Y se perfectamente que el motivo para no decirte nada es el miedo; miedo a que desaparezca nuestra relación, que tanto quiero, que podría definirse como pequeña y enorme, y también miedo a que tu pensamiento hacia mi cambie; esto es muy importante para mi. No tiene ningún sentido. Es una mierda querer a alguien cuando las condiciones te impiden cualquier contacto, cuando sabes que probablemente no vayamos a coincidir en la misma ciudad nunca más.
Para mi es muy confuso también, pues no se si realmente la idea que me he formado de ti es exactamente tal y como es, o si mi mente la ha deformado con el objetivo de enamorarme. Si que se que cada vez que nos vemos es increíble para mi, que termino con el alma llena de felicidad, y no tiene explicación en mi opinión.
Es un poco duro, pues pasan meses, escribo cartas, nuestras vidas cambian, pero sigo sintiendo esos sentimientos, que se que no son para nada recíprocos. Pero ¿qué hago?
La mente es realmente frustrante, se propone cosas, te hace amar, desear cosas aunque sabe que son inalcanzables. Es posible también que la parte sentimental se encargue solo e sentir, sin tener ni idea de la posibilidad o no del asunto; creo que realmente funciona así, pero es doloroso, y a la vez bonito que no nos dejemos llevar por factores racionales para sentir. Pues realmente sentir es lo más irracional que tiene el ser humano.
Diciembre 2021,
Nico
Scandale des déchets toxiques de Trafigura et la fermeture de décharge d'Akouédo,
Abidjan, Côte d'Ivoire
La décharge d’Akouédo (Côte d’Ivoire), ouverte en 1965, se trouve au bord d’un lagon et repose au-dessus d’importantes nappes phréatiques. Elle s’étend aujourd’hui sur 153 hectares et a accumulé 53 ans de déchets de l’aire urbaine d’Abidjan. Le 19 août 2006, la société Trafigura a illégalement déversé des déchets toxiques sur le site de la décharge via un navire vraquier : le Probo-Koala. 17 morts reconnus découlent directement de ce déversement, ainsi que l’intoxication de plus de 100 000 personnes. Des émanations de gaz mortels en sont la cause. Ce déversement illégal de déchets est une véritable catastrophe, considéré par beaucoup d’Ivoiriens comme la plus grande catastrophe sanitaire que le pays ait connu.
En parallèle, cette décharge, la plus grande d’Abidjan, fait vivre des dizaines de milliers de personnes du tri et de la revente de matériaux divers. La crise environnementale, sanitaire et sociale de 2006 marque un réel tournant dans les questions de santé publique en Côte d’Ivoire. Pour beaucoup cette activité illégale, malgré un danger bien réel, assure des revenus de subsistance non négligeable, bien que très précaires. Un trieur peut gagner jusqu’à 5000 francs CFA (8€) par jour en ramassant les déchets recyclables. En supprimant ce moyen de subsistance, une majorité de ces travailleurs informels se retrouveraient dans une pauvreté toujours plus grandissante, en proie à toute sorte de déviance et délinquance (vols, vente de drogue, prostitution…).
En 2011, à la suite de procédures judiciaires contre Trafigura qui n'aboutissent pas, des grèves de la faim ainsi que des manifestations ont éclaté du côté des villageois d’Akouédo, réclamant la fermeture de cette décharge en dénonçant la toxicité du site, se trouvant en plein cœur de l’agglomération abidjanaise.
Le projet de fermeture voit le jour et est prévu pour décembre 2012. Des grèves ont lieu au sein des entreprises de collecte de déchets, qui verraient leurs activités disparaître. Deux nouveaux sites sont prévus en remplacement, situés à 45 km pour celui de Kossihouen, à l’Ouest, et à 20km pour le site d’Atiékoi, au Nord d’Abidjan.
Acteurs impliqués :
Trafigura est la société à la base du conflit, incriminée pour son acte en 2006. Elle a sous-traité à une entreprise locale (Tommy) le déversement des déchets dans la décharge (via camion) et nie son implication dans cet acte criminel. C’est une société suisse, ayant une adresse fiscale à Amsterdam et un centre des opérations londonien. Le bateau Probo-Koala qui a transporté les déchets est quant à lui un navire grec, immatriculé au Panama, piloté par un équipage russe. La justice néerlandaise et londonienne ont été saisies immédiatement par l’Etat Ivoirien. En 2009, une indemnisation pour les victimes de ce désastre écologique est proposée par la justice britannique, à hauteur de 1150€, soit 750 000 francs CFA par personne. Mais la plupart des victimes ne perçoivent pas ce dédommagement, puisque des responsables ivoiriens le détournent. En 2011, l’affaire néerlandaise est écartée, et un « Bakchich International » est proposé par la société, à hauteur de 152 millions d’Euro à destination du gouvernement ivoirien.
L’Etat ivoirien, représenté par le Premier Ministre Gon Coulibaly et de la Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable Anne Désirée Ouloto, attaquent dans un premier temps l’entreprise responsable du désastre écologique. Les années passant, puisque la justice ne parvient pas à être rendue la décharge arrivée à saturation est vendue à une entreprise privée. Une promesse de vente est rédigée en 2016, soit 10 ans après le déversement. Des manifestations et de violentes révoltes, initiées depuis les quartiers environnants la décharge, éclatent. Les manifestants contestant la décision de vente à des acquéreurs privés (éloignés de la réalité) détruisent les nouvelles installations peu à peu installées sur le site. En réponse, l’Etat revient sur sa décision et ferme le site en 2018. Il met en place un partenariat public-privé pour la réhabilitation de la décharge.
La chefferie locale se veut porte-parole du village, et prend le rôle de médiateur entre les populations qui se sentent lésées et les représentants du gouvernement en charge du dossier, avec qui ils s’entretiennent régulièrement.
Les habitants locaux et les travailleurs illégaux revendiquent dans un premier temps leur dédommagement vis-à-vis de la justice londonienne, et sont dans une logique anti-projet spéculatif. Ils demandent des solutions concrètes : la fermeture de la décharge et sa transformation, ainsi que l’ouverture d’une autre décharge, à caractère officiel, gérée par l’Etat.
Les firmes nationales et transnationales arrivent à la fin du conflit, lorsque le gouvernement décide de placer PFO Africa, leader du BTP en Côte d’Ivoire, en charge de la gestion du site jusqu’à sa fermeture. Veolia, multinationale Française, arrive sur le projet dans le cadre d’un partenariat public-privé en 2019 et met en avant son projet de réhabilitation de la décharge en parc de 153 hectares, avec une captation des gaz émis et leur transformation en biogaz, ainsi que traitement du lixiviat avant rejet.
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Pour résoudre ce conflit relatif à la privatisation des déchets et à l’accès aux déchets pour les ramasseurs informels, le gouvernement ivoirien, appuyé par des multinationales étrangères, est intervenu grâce à un double volet environnemental/social.
En juillet 2019, pour répondre aux problèmes environnementaux et mettre fin au caractère hautement pollué du site, le gouvernement ivoirien a comme projet de créer d’autres sites d’enfouissement plus loin dans la ville. Grâce au renflouement des ravins et à la création de digues, un remodelage des massifs serait entrepris pour une meilleure stabilisation et sécurisation du relief.
En termes d’assainissement hydraulique, il est prévu de canaliser les eaux de ruissellement dans la lagune sans qu’elles soient polluées au contact de déchets. L’eau accumulée dans les massifs de déchets sera captée et pompée pour être traitée. Le biogaz issu de la fermentation des déchets sera capté par des puits réduisant les odeurs puis acheminé vers des plateformes techniques afin d’être valorisés et produire électricité et chaleur pour la ville. Enfin, ce nouveau relief permettra une vraie harmonisation paysagère, en lien avec le projet parallèle de l’occupation/habitation du territoire.
La réhabilitation de la décharge devra passer par des travaux à finalité sociale et économique. Sont alors prévues une réfection de la voirie et la construction d’un centre de formation aux métiers de l’environnement et collège de jeunes filles. Sur le site actuel, les zones enfouies seraient remplacées par des zones de loisir, de sports (Divers terrains de sport) et d’espaces végétalisés. Ainsi réaménagé, le site donnera naissance à un grand parc urbain, de près de 100ha pour devenir le plus grand parc d’Abidjan.
Par ces mesures, il s’agit de répondre aux problèmes découlant de la saturation de la décharge par le biais de l’éducation, l’insertion sociale et le verdissement des zones urbaines.
Toutefois, 15 ans après le drame de Trafigura, les solutions concrètes se font toujours attendre.
Les travaux censés débuter en juillet 2019 et se terminer fin 2021 sont à l’arrêt. Certes, la crise du Covid a probablement empêché le bon déroulement du chantier. Néanmoins, aucune communication n’a été faite depuis, laissant présager l’immobilisme du projet, tandis qu’aucune solution concrète n’a été apportée aux riverains qui continuent à être intoxiqués par la saturation des déchets.
Alan HESLOUIN
Sitographie :
p.14, 15, 31
https://www.afrik21.africa/cote-divoire-la-decharge-dakouedo-pres-dabidjan-devient-un-parc-urbain/
https://www.planet.veolia.com/fr/quand-le-sol-change-d-usage